Opération laser PKR à Paris
La PKR est une technique de chirurgie réfractive au laser. Sûre, très efficace, elle permet de prendre en charge des défauts de vision divers et donne des résultats probants et constatables à partir de 2 mois après l’intervention.
Qu’est-ce que la PKR ?
Lorsque la lumière pénètre dans l’œil, sa direction est modifiée : elle est « réfractée ». Cela se fait grâce à deux éléments, le cristallin et la cornée. Cette dernière est la structure oculaire qui a le pouvoir réfractif le plus important. Elle est formée de trois couches : l’épithélium cornéen, le stroma et l’endothélium.
Le couple cornée-cristallin doit normalement permettre aux images de se former exactement à la surface de la rétine, située en arrière. Lorsque cela n’est pas le cas, que l’image se forme trop en avant ou trop en arrière de la rétine, on parle d’amétropie. Il s’agit principalement de la myopie, de l’astigmatisme et de l’hypermétropie.
La PKR (Photo Kératectomie Réfractive) est une méthode de chirurgie réfractive qui offre alors une solution de choix. En modifiant la courbure de la cornée par utilisation d’un faisceau laser : photoablation (laser Excimer), le praticien peut venir corriger le trouble de la vision. Plus précisément, le laser est appliqué sur les couches superficielles du stroma. Afin de s’y donner accès, le médecin doit d’abord retirer l’épithélium au centre de la cornée. Celui-ci se reconstitue progressivement après l’intervention.
Dans quels cas avoir recours à la PKR ?
La méthode PKR permet principalement de corriger les faibles myopies et les astigmatismes légers. Lorsque les corrections nécessaires sont plus importantes, ou si le patient souffre d’hypermétropie, une autre technique de chirurgie réfractive, le Lasik, peut alors être plus adaptée. Elle consiste à travailler les couches profondes du stroma et requiert la découpe d’une petite fenêtre sur les couches externes de la cornée. Ce geste a néanmoins tendance à fragiliser l’œil.
Ainsi, les patients pratiquant des sports de contact ou exerçant des professions avec un risque de choc oculaire, doivent préférentiellement être orientés vers la PKR. Mais, des facteurs anatomiques viennent aussi impacter le choix à faire entre Lasik et PKR. Ainsi, dans les cas de cornée fine, d’épaisseur inférieure à 500 micromètres, la PKR est préférable puisqu’il s’agit d’une technique laser « de surface ».
PKR : définition
Objectifs
Le but d’une chirurgie réfractive PKR est toujours de venir modifier la courbure de la cornée en remodelant les couches superficielles du stroma pour agir sur le pouvoir de réfraction. Par exemple, dans le cas d’une myopie où l’image se forme en avant de la rétine, le praticien va aplatir la cornée pour permettre une transmission des rayons lumineux exactement à la surface du plan rétinien.
La PKR en pratique
Le bilan préopératoire est primordial avant une intervention de chirurgie réfractive. Il a pour but de s’assurer que le sujet ne présente aucune contre-indication au traitement mais aussi de choisir la méthode la plus adaptée et de définir le degré de correction nécessaire.
Outre un entretien au cours duquel le médecin se renseigne sur le style de vie, la profession, les loisirs et les antécédents du patient, des examens ophtalmologiques sont nécessaires. Ils servent notamment à étudier la morphologie de la cornée, son épaisseur, sa régularité, et à identifier d’éventuels défauts qui pourraient constituer des obstacles à une PKR.
Les patients éligibles au traitement doivent ensuite respecter certaines consignes préopératoires. En particulier, le port de lentilles souples doit être stoppé 2 jours avant l’opération, ce délai étant de 4 semaines s’il s’agit de lentilles rigides. Le traitement préopératoire par collyre doit aussi être suivi à la lettre.
Pratiquement, une intervention PKR ne nécessite aucune hospitalisation. Le patient regagne son domicile le jour même, accompagné par un proche. Il s’agit d’une opération qui se déroule sous anesthésie locale (gouttes oculaires), éventuellement complétée par un léger traitement anxiolytique oral. Selon les cas, le choix est fait d’opérer les 2 yeux le même jour ou non. Le temps d’intervention est de 15 minutes par œil environ.
Déroulement d’une intervention PKR classique
Une fois l’anesthésie réalisée, le chirurgien commence par peler délicatement la partie centrale de l’épithélium cornéen sur un diamètre de 9 mm environ, après une brève application d’alcool. Les modifications de courbure de la cornée sont alors réalisées en travaillant au laser sur les couches superficielles du stroma. Il s’agit d’une technique extrêmement précise et sûre, assistée par ordinateur, l’algorithme de traitement étant déterminé par les résultats du diagnostic préopératoire. De plus, un système « eye tracker » permet de compenser les mouvements de l’œil au cours de l’intervention. A la fin de celle-ci, une lentille pansement est mise en place. Elle a pour but de minimiser la gêne post-opératoire et de favoriser la cicatrisation.
La trans PKR
La trans PKR (PKR trans-épithéliale) est une variante de la PKR. L’unique différence est le retrait de l’épithélium cornéen au laser et non manuellement. Cela permet de raccourcir encore davantage le temps nécessaire à l’intervention. L’absence de tout contact mécanique à la surface de l’œil permettrait un confort post-opératoire supérieur et une récupération plus rapide.
Suites post-opératoires de la PKR
Consignes post-opératoires
Après l’opération, la vision est floue et le patient a l’impression d’avoir un corps étranger dans l’œil. Dans les heures qui suivent, cette gêne peut se transformer en douleurs, souvent apparentées à une sensation de brûlure. Le port d’une « coque » protective est nécessaire la nuit pendant une semaine. Par ailleurs, toujours à des fins de protection, la lentille pansement posée en fin d’intervention doit être conservée pendant 5 à 7 jours. Il est de plus conseillé de porter des lunettes de soleil en cas de fort ensoleillement. La reprise d’une quelconque activité sportive avant 7 jours est à proscrire et les chocs doivent absolument être évités pendant 1 mois. Le traitement post-opératoire comprend des antalgiques pour soulager la douleur, des gouttes antibiotiques pendant au moins 5 jours et éventuellement des larmes artificielles pour lutter contre la sécheresse oculaire.
Convalescence
Une intervention PKR ne donne pas lieu à un arrêt de travail. Il est néanmoins nécessaire de prévoir quelques jours de repos. Au moins deux visites de contrôle sont nécessaires, 1 semaine puis environ 2 mois après l’opération. Au cours de cette période, le patient va connaître différentes phases de récupération. En particulier, il est normal que la vision reste floue pendant 15 jours au moins, avant de s’améliorer progressivement.
Risques et complications du Lasik
Les risques de complications sont minimes mais existent néanmoins. Il peut alors s’agir d’infections, de sécheresse oculaire ou d’une hyper-sensibilité à la lumière, le plus souvent temporaire. Dans certains cas, quelques mois après l’intervention, une inflammation de la surface de la cornée, le « haze », peut se produire, notamment favorisé par l’exposition aux rayons U.V. Elle donne alors au patient l’impression d’une vision brumeuse, voilée. Ce phénomène est normalement bien pris en charge par l’utilisation de corticoïdes sous forme de collyre.
Lasik : résultats
Il faut environ 2 mois pour que le patient récupère totalement et encore quelques mois pour que l’effet de l’intervention soit constatable et stable. Le résultat est extrêmement probant dans la majeure partie des cas avec une amélioration significative de l’acuité visuelle.
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