Ophtalmologie pédiatrique à Paris

Lorsqu’un enfant souffre de troubles de la vue, cela peut impacter négativement ses interactions sociales, son estime de soi, ses résultats scolaires et son développement en général. Les troubles visuels qui surviennent au cours de l’enfance ont donc un impact durable sur la vie adulte. Voilà pourquoi il faut procéder à une reconnaissance précoce des troubles visuels chez les enfants, afin de prévenir des handicaps plus importants dans la vie ultérieure.

L’ophtalmologie pédiatrique se donne cette mission de prévention et de traitement. Mais en quoi consiste-t-elle ? Décryptage dans les paragraphes qui suivent.

Qu’est-ce que l’ophtalmologie pédiatrique ? 

L’ophtalmologie pédiatrique est la partie de l’ophtalmologie qui s’intéresse aux yeux de l’enfant et au traitement des pathologies qui la touchent.

Cette discipline est essentiellement basée sur l’observation et l’interrogatoire des parents, car les plus jeunes enfants ne peuvent pas toujours décrire ce qu’ils voient.

Les examens de routine et de précaution sont donc les fondements de l’ophtalmologie pédiatrique. Ils sont d’autant plus importants lorsqu’il existe des antécédents familiaux.

Certains examens ont lieu dès la naissance. Le rythme des examens suivants va dépendre des observations ou des résultats obtenus aux premiers examens postnataux qui ont lieu chez le pédiatre.

Les examens précoces sont d’autant plus importants qu’ils augmentent les chances de l’enfant de développer une vision normale à l’âge adulte.

Un premier examen chez l’ophtalmologue est conseillé à l’âge de 1 an, et les enfants doivent passer un examen ophtalmologique complet à l’âge de 3 ans.

Ophtalmologie pédiatrique : quels examens ?

Mesure de l’acuité visuelle 

Comme chez l’adulte, une mesure de l’acuité visuelle, sans correction puis après réfraction, peut être réalisée.

Des échelles utilisant des dessins existent afin de simplifier l’examen chez les enfants ne connaissant pas encore les lettres et les chiffres.

Un examen sous cycloplégique est souvent nécessaire (gouttes à instiller avant la consultation), afin de mesurer et d’évaluer de façon fiable si l’enfant a besoin de lunettes.

Chez les plus jeunes enfants, d’autres examens existent lorsque l’acuité visuelle n’est pas encore mesurable :

L’examen direct

Celui-ci peut se concentrer sur :

  • le comportement général de l’enfant,
  • la forme du crâne (pour déceler une éventuelle asymétrie des orbites).
  • l’aspect global de l’œil et de paupières.
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    Le test de Lang 

    Il est indispensable et permet de constater que l’enfant a une bonne vision binoculaire (il voit bien des deux yeux).

      L’examen des reflets cornéens

      On demande à l’enfant de fixer une lumière placée à 40 cm de son regard. Si les reflets sur les pupilles sont symétriques, on peut conclure à une absence de strabisme.

        Test de la motricité oculaire

        L’enfant se voit présenter un objet attirant qu’il doit essayer d’attraper. L’objet est déplacé latéralement et verticalement, tandis que les mouvements des globes oculaires sont observés. 

        Test de la vision alternée

        Un œil est masqué avec une spatule ou le pouce, tandis qu’un objet attractif est présenté à l’autre œil.

        Si la réaction de l’enfant est différente d’un œil à l’autre, alors il y a soupçon de mauvaise vision sur un des deux yeux.

        Quels sont les symptômes d’une mauvaise vision chez l’enfant ?

        Avant l’âge de trois semaines, un nouveau-né est supposé suivre sa maman du regard. A partir de trois mois, son environnement direct attire son attention et il essaie d’attraper les objets.

        Si ses aptitudes ne sont pas observées, il y a lieu de se préoccuper de la santé visuelle de l’enfant et d’engager les contrôles appropriés.

        Les autres signes d’alerte peuvent être :

        • des maladresses inhabituelles,
        • des froncements de sourcils quand il s’agit de fixer un objet,
        • des mouvements oculaires anormaux,
        • des frottements fréquents.

        Les pathologies de la vue chez l’enfant

        Les troubles oculaires susceptibles de toucher le nourrisson sont nombreux et peuvent inclure :

        Les erreurs de réfraction 

        Ces erreurs se manifestent sous la forme d’hypermétropie, d’astigmatisme, de myopie, d’anisométropie, etc.

        Elles représentent la majorité des troubles de la vue chez les enfants.

        L’amblyopie

        L’amblyopie est une déficience visuelle, souvent sur un seul œil, liée à une anomalie de développement du système de communication entre l’œil et le cerveau. Elle peut devenir permanente si elle n’est pas diagnostiquée et traitée dans l’enfance.

        Le strabisme 

        Il peut se développer à tout âge, mais il se manifeste surtout pendant l’enfance. L’identification précoce du strabisme peut prévenir son évolution vers une amblyopie.

        Les affections oculomotrice 

        Il s’agit principalement de troubles des mouvements oculaires.

        La déficience de la vision des couleurs

        Les enfants touchés par ce trouble éprouvent des difficultés à associer les couleurs ou à distinguer des couleurs proches.

        Les affections oculaires dues à la prématurité

        Le risque de déficience visuelle est élevé chez les enfants nés prématurément, et nécessite un examen ophtalmologique approfondi.

        Qu’est-ce que la chirurgie pédiatrique ? 

        La chirurgie pédiatrique est une partie de la chirurgie qui se consacre exclusivement à la prise en charge des enfants.

        Il s’agit d’une chirurgie différente de celle des adultes. En effet, le comportement des enfants, ainsi que leurs attentes face à la maladie, sont différents.

        Leur prise en charge fait donc appel à des compétences et à des techniques différentes. 

        Mais face aux troubles visuels de l’enfant, l’ophtalmologue ne choisit pas toujours la chirurgie en première indication. Il faut pour cela qu’il se retrouve face à un problème grave. Il peut s’agir : 

        • de ptosis (chute anormale de la paupière supérieure),
        • de pathologies telles que le glaucome, la cataracte ou certaines affections rétiniennes
        • des pathologies du larmoiement liées à un défaut des voies lacrymales
        • du traitement de troubles oculomoteurs (pour rétablir le parallélisme du regard).

        De manière générale, la chirurgie des yeux (puisqu’elle ne concerne pas l’acuité visuelle) n’a pas d’effet sur la vision de l’enfant.

        Traitement et suivi

        Face aux troubles de la vue chez l’enfant, les verres et les montures en plastique incassable arrivent souvent en première indication.

        Elles corrigent notamment les troubles visuels suivants :

        • Les anomalies de la réfraction : myopie, astigmatisme, hypermétropie
        • Les trop grandes différences de vision entre les deux yeux, le but étant d’éviter que l’un d’eux ne soit touché par une amblyopie.

        Les lunettes devront être vérifiées plusieurs fois dans l’année, selon une fréquence établie par l’ophtalmologue.

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