Opération laser Presbylasik à Paris

La presbytie se traduit par des troubles de la vision de près apparaissant avec l’âge, aux alentours de 45 ans. Elle peut notamment être prise en charge grâce à une opération de chirurgie réfractive : le Presbylasik.

Qu’est-ce que le Presbylasik ?

C’est successivement grâce aux deux lentilles naturelles que sont la cornée et le cristallin que la lumière est diffractée lorsqu’elle pénètre dans l’œil. La cornée est de forme fixe mais le cristallin a la propriété de pouvoir se déformer en fonction des circonstances. C’est ce qui permet à l’œil « d’accommoder », pour permettre une vision nette de près comme de loin.

Ainsi, pour observer un objet lointain, le cristallin s’aplatit. A l’inverse, il se bombe pour la vision proche. Mais, avec l’âge, le cristallin perd en souplesse. Sa capacité de déformation s’amenuise, l’accommodation devient difficile et la vision proche est affectée. C’est la presbytie.

Ce trouble visuel commence classiquement à faire son apparition autour de 45 ans. Il évolue alors progressivement, puis se stabilise aux alentours de 65 ans. En France, près de 35% de la population est atteinte de presbytie. Elle peut être corrigée par le port de lunettes ou de lentilles de contact. Mais cela n’est pas toujours suffisant pour assurer le confort quotidien des patients. Une intervention chirurgicale est alors possible. Elle consiste fréquemment en un traitement au laser de la cornée. En la matière, la technique Lasik dédiée au traitement de la presbytie (Presbylasik) constitue aujourd’hui l’une des deux principales solutions, la seconde étant la PKR. Chacune d’entre elles s’applique à des cas différents.

Dans quels cas avoir recours au Presbylasik ?

La chirurgie n’est pas le premier réflexe à avoir pour prendre en charge la presbytie. Ce trouble de la vision de près demande avant tout à être surveillé. Ainsi, il est conseillé de consulter tous les 5 ans avant 45 ans, puis environ tous les 2 ans au-delà. 

Néanmoins, lorsque la presbytie est trop avancée et que le port de lunettes ne suffit plus à assurer une vie quotidienne normale, la possibilité d’une chirurgie réfractive au laser peut être envisagée. Le choix principal doit alors se faire entre Presbylasik et PKR. Ce sont notamment les caractéristiques anatomiques de la cornée qui le guide. Pour les cornées d’épaisseur inférieure à 500 micromètres, la PKR est souvent préférable. Il s’agit en effet d’une intervention réalisée sur les couches les plus externes du stroma, partie intermédiaire de la cornée, située entre l’épithélium à l’extérieur et l’endothélium, feuillet le plus interne.

A l’inverse du PKR, technique « de surface », le Lasik modifie pour sa part les couches profondes du stroma. Ainsi, le Presbylasik s’adresse en particulier aux patients présentant une épaisseur cornéenne suffisante. Enfin, les sujets myopes, qui voient mal de loin, ressentent en général plus tardivement les effets de la presbytie. A l’inverse, chez les patients hypermétropes, l’apparition de la presbytie pose souvent davantage de problèmes. En effet, dans leur cas, ce phénomène vient impacter l’acuité visuelle proche et lointaine, et ce de manière assez soudaine. Ils représentent donc une frange de la population potentiellement concernée assez tôt par une intervention au Presbylasik.

Presbylasik : définition

Objectifs

Le but du Presbylasik est de modifier l’épaisseur de certaines zones de la cornée pour corriger la presbytie et permettre au patient d’avoir une meilleure vision proche. Les gestes à réaliser diffèrent d’un sujet à un autre, notamment en fonction des troubles visuels préexistants (myopie, hypermétropie etc.).

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Le Presbylasik en pratique

Le bilan ophtalmologique préopératoire revêt une importance extrême. Il permet de s’assurer que le patient ne présente aucune contre-indication et que le Presbylasik constitue bien la meilleure solution. De plus, cette étape essentielle détermine l’ensemble de la stratégie opératoire, notamment pour ce qui est des zones cornéennes à traiter et de la correction à apporter. Pratiquement, le Presbylasik est une intervention qui se déroule en chirurgie ambulatoire. L’anesthésie est locale, réalisée grâce à un collyre anesthésiant. Le traitement peut être pratiqué le même jour sur les deux yeux et sa durée est alors de l’ordre de 30 minutes.

Déroulement d’une intervention Presbylasik

L’intervention a lieu sous microscope. La première partie du temps opératoire consiste pour le praticien à se donner accès au stroma cornéen. Pour cela, il découpe à la surface de la cornée un très fin capot (« volet stromal »). Cela est aujourd’hui souvent réalisé avec un premier faisceau laser (laser Femtoseconde) ou, parfois, manuellement, avec un micro-bistouri. Cette fenêtre est alors soulevée et basculée sur le côté. Cela permet au praticien de venir travailler plus profondément au niveau de la cornée avec un second faisceau laser (laser Excimer).

Le principe est souvent de venir créer une zone périphérique, dédiée à la vision lointaine, et une autre, centrale, pour la vision de près. Cependant, il peut arriver que les deux yeux ne soient pas traités de façon identique, l’un étant alors en charge de la vision lointaine et l’autre de la vision proche. C’est alors le cerveau du patient qui, en compilant les diverses informations reçues, assure une vision bilatérale normale. En fin d’intervention, le volet stromal est remis en place puis l’œil est protégé par une lentille pansement.

Suites post-opératoires du Presbylasik

Consignes post-opératoires

Les douleurs post-opératoires sont modérées et bien prises en charge par un traitement antalgique. Il s’agit davantage d’une gêne ressentie par le patient, qui a l’impression d’avoir un corps étranger dans l’œil. Le traitement prescrit comporte notamment des collyres antibiotiques et anti-inflammatoires pendant 1 semaine environ. Au cours de cette période, il faut absolument éviter de se frotter les yeux et des coques protectrices doivent être portées la nuit, remplacées par des lunettes pendant la journée.

Convalescence

Aucun arrêt de travail ne peut être prescrit mais il convient de se reposer pendant 3 ou 4 jours. La pratique des sports présentant un risque de choc sur l’œil est à proscrire pendant 1 mois. Par ailleurs, il faut attendre au moins une semaine avant de reprendre une quelconque activité physique. Il est par ailleurs primordial de ne pas mettre la tête sous l’eau pendant 15 jours. Enfin, il est normal d’avoir une vision floue après une intervention Lasik. Cela dure de quelques jours à quelques semaines selon les patients et l’ampleur de la correction apportée.

Risques et complications du Presbylasik

Des phénomènes temporaires de sécheresse oculaire ou d’hyper sensibilité à la lumière sont parfois rapportés. Les complications proprement dites sont rarissimes et consistent principalement en des infections.

Presbylasik : résultats

Le Presbylasik donne majoritairement d’excellents résultats. Il faut cependant plusieurs jours ou semaines pour en observer l’effet définitif, temps nécessaire à la cicatrisation. Si la vision s’améliore significativement, le port de lunettes reste parfois malgré tout nécessaire. Dans certains cas, il peut arriver qu’une opération secondaire soit réalisée afin de peaufiner le résultat initial.

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